L'Etat Malien a saisi le Président de la Cour de Justice de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) pour une requête aux fins de recours en appréciation de légalité.
L'un des arguments soulevés par les partis politiques opposés aux Assises Nationales de la Refondation est, selon eux, la pléthore de ce genre de rencontres que le pays a connues par le passé sans que leurs recommandations ne puissent connaître une exécution conséquente pour juguler les maux pour lesquels ils ont été adoptés a l'unanimité.
Des avis discordants s'échinent à hue et dia dans les foras, sur les réseaux sociaux et dans les causeries de grin, à vouloir déterminer une issue à la transition en cours, pilotée par le Premier Ministre Choguel Maïga, et sous les auspices du Colonel Assimi Goïta, selon leur penchant.
61 ans après l'accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, sous un parapluie socialiste tenu par l'idéaliste Modibo Keïta (selon l'expression du magazine Jeune Afrique), les Maliens sont aujourd'hui profondément ébahis par la tournure des événements (djihadisme, rébellion, prévarication etc...), dans un pays, ou les promesses de développement, de concorde, d'unité et de paix, sont devenues presque caduques dans un environnement hostile pour bon nombre de citoyens épris de paix et de justice.
En 8 ans donc de présence militaire au Mali, avec une politique étrangère sans résultats tangibles, de l'avis des bénéficiaires que sont les Maliens, Emmanuel Macron a difficilement des arguments pour convaincre les observateurs.
La légitimité politique et historique voudrait que ce regroupement conduise le reste du processus insurrectionnel qui a mis fin au mandat chaotique de Ibrahim Boubacar Keita (Septembre 2013 - Août 2020), si tant est que la France ne veut pas, pour ses principes démocratiques, travailler avec des militaires.
On avait cru que l'élection démocratique de Juillet 2013 issue de la gestion de la transition de 2012 allait être la panacée, surtout que Ibrahim Boubacar Keita qui sera investi le 4 Septembre 2013, comme Président de la République, est un homme du sérail français.
À une semaine de la fin du dépôt des candidatures (24 Septembre) pour être le porte-étendard de l'URD (Union pour la République et la Démocratie) à la Présidentielle de 2022, l'horizon s'éclaircit davantage et le sort des uns et des autres protagonistes semble se dessiner par les lois de la nature.
Pourfendeurs d’Ibrahim Boubacar Keita avant-hier parce que la faim politique les tenaillait, ils ont déménagé chez l'ancien Président de la République hier trouvant les assiettes un peu aigres avant de disparaître aujourd'hui pour la corvée de la vaisselle.
Entre le pouvoir des militaires et celui des juges, le pouvoir du peuple se retrouve en position de faiblesse dans une démocratie balbutiante comme la nôtre.
"Je me nomme Félicité Diarra, Maire de la Commune Urbaine de San, en remplacement du Maire sortant Mr Sina Oumar Traoré, démissionnaire d'office de son poste après son élection en Avril 2020 comme Député à l'Assemblée Nationale du Mali.