LES DJINÈ, SERPENT, CHAT, ZIÉ, ABBA.....
OÙ SONT LES LAQUAIS DE IBK QUI AVAIENT FAIT RETOURNER LEUR VESTE ?

12 sep 2021 - 10:13

LES DJINÈ, SERPENT, CHAT, ZIÉ, ABBA.....
Pourfendeurs d’Ibrahim Boubacar Keita avant-hier parce que la faim politique les tenaillait, ils ont déménagé chez l'ancien Président de la République hier trouvant les assiettes un peu aigres avant de disparaître aujourd'hui pour la corvée de la vaisselle.

HAMANE TOURE DIT SERPENT
Hamane Touré dit Serpent est considéré, par une bonne partie de la presse malienne, comme un prostitué politique ; et qui fait de la politique du tube digestif, un moyen d'ascension, sans conviction  idéologique, militant dans toutes les grandes formations politiques du Mali. 

Hamane Touré dit Serpent a commencé sa carrière politique dans l’Alliance pour la Démocratie Malienne-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA PASJ). Il était militant très connu de ce parti en Commune IV, surtout à Hamdallaye, son fief. 

Dépourvu de réelle conviction politique, Serpent quitte la ruche pour le Rassemblement Pour le Mali (RPM) après la création de ce parti en 2001 par Ibrahim Boubacar Kéita.

Véritable caméléon devant l’eternel, Serpent se retrouve au Mouvement Citoyen après les élections de 2002. Fin stratège, Serpent organisa sous la bannière du Mouvement Citoyen des coupes ATT en Commune IV du District de Bamako.
Nomade des nomades, Serpent se retrouva ensuite militant bon teint du Parti pour le Développement Economique et Social (PDES). Un parti porté sur les fonts baptismaux par les amis du Président Amadou Touré, d’alors Président de la République. 

Après la chute de ce dernier, il quitte le PDES. Fatigué de courir et sachant être connu par son vagabondage politique, il crée un Parti Politique dénommé Union des Forces Citoyennes (UFC). Parti sans dignes militants de ce nom, il se loge dans la majorité présidentielle tout en créant l’Association Citoyenne de Soutien à Amadou Toumani Touré (ACS-ATT) à cause de l'exil de ce dernier à Dakar, lui le soutien de Ibrahim Boubacar Keita à la Présidentielle de 2002, Amadou Toumani Touré en 2007 et l’Alliance Chato 2013 de Haïdara Aïchata Cissé en 2013.

Auparavant, il est arrêté par le Commissariat de Police de la Commune IV pour un délit de droit commun, on était en Février 2012 !.

En 2012, en vue dit-il de décrisper la situation politique Présidentielle entre le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et le Chef de File de l’Opposition Soumaïla Cissé, celui qui se dit encore Président de la Fédération Nationale des Associations pour la Décentralisation et le Développement des Collectivités Territoriales (FNAD-CT) lance avec des femmes "l’Opération Main Tendue d’IBK".

En 2015, Hamane Touré dit Serpent dénonce l’incapacité de réactivité de l’entourage du président IBK. Et le Président du Parti Union des Forces pour le Changement (UFC) d'appeler l’entourage de Ibrahim Boubacar Keita, à l’aider à relever les défis de l’heure tout en se réjouissant de la signature de l’Accord de Paix qui, dit-il, mettra fin à la crise politico-sécuritaire qui a fortement ébranlé les fondements de notre pays, avec un constat selon lui : le leadership du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita qui a incarné les valeurs et les vertus de tout un Peuple acquis à l’unité nationale et à l’intangibilité des frontières.

En 2020, Président de la Plateforme ‘’Nous le peuple’’, il rencontrait la presse pour dit il s'engager à défendre les institutions du Mali, suite à la déclaration de la CMAS de Mahamoud Dicko relative à la démission du Président de la République. Hamane Toure dit Serpent et son ‘’Nous le peuple’’ disent ne pas rester en marge pour défendre IBK et les institutions car pour eux, Mahamoud Dicko et son beau fils Issa Kaou Ndjim, à cause des ‘’frustrations personnelles ‘’ s’adonnent à des actions de subversion uniquement pour satisfaire des intérêts personnels inavoués’’ à travers chantage quotidien, meetings, vidéos et publications sur les réseaux sociaux qui ne saurait perdurer selon lui.

‘’ Demander la démission du Président légal et légitime n’est ni plus ni moins qu’un acte de malveillance, de provocation et de désordre’’ dixit Hamane Touré.
C’est pourquoi il demandera aux organisateurs de la marche du 5 juin 2020 de revenir à des meilleurs sentiments. ‘’L’heure n’est pas à la déstabilisation, mais plutôt à l’union des cœurs et des esprits pour redonner espoir, mobiliser les énergies, redonner confiance aux Maliennes et Maliens conduire le progrès, renforcer l’unité nationale  Une délégation est allée à la rencontre de l’Imam Dicko. Pour l’instant, les appels téléphoniques ne sont pas prometteurs. Lorsque cette rencontre ne portera pas ses fruits, une marche opposée sera organisé le même jour sur le même lieu".

FATOUMATA SACKO DITE DJINÈ

Elle a viré à 180 degrés et surpris tous les maliens pour aller défendre IBK, au nom d'un prétendu soutien aux institutions. 

Sa Plateforme «Défendons le Mali» n'avait de public que certains ponce-pilates du régime, honnis par les maliens dont le sulfureux Karim Keita.

«Défendons le Mali» se veut le vecteur des messages de soutien et d’union autour du Président de la République d'époque Ibrahim Boubacar Keita. Pour Djinè, au cours de son premier mandat, mandat qu'elle même a sabordé et saboté par des critiques virulentes sur les plateaux de télévision, le Président IBK s’est battu pour franchir les obstacles érigés devant lui. «On a voulu mettre le Mali sous tutelle, il a dit non». Et selon elle, depuis ce « non » patriotique, rien ne lui a été épargné. Jusque dans sa famille, explique Fatoumata Sacko, ils ont fouillé pour tenter de le salir, de l’affaiblir, de le soumettre. Il a résisté à la marée calomnieuse colportée par mille et un canaux soutient-elle sans honte et sans sourciller. 

«Il a tenu bon et le Mali avance sous sa vision éclairée», avait indiqué Djinè ce jour là, laissant médusé même certains de la majorité présidentielle qui se demandaient si cette femme ne ressemblait pas à son surnom, la diablesse qui oubliait qu'elle avait devant elle des humains qui ont quand même de la mémoire et qui se disaient si la bonne dame ne s'autoflagellait pas ainsi pour obtenir des strapontins, strapontins jamais obtenus d'ailleurs, jusqu'à la chute de IBK, disparaissant du coup dans la nature. 

Au sortir de la salle et sur une radio privée, dans une émission inter active, un auditeur s'est écrié : "ce n'est pas cette même femme qui était et courait derrière ATT matin, midi et soir, jour et nuit ? Ah, vraiment, la charogne ne meurt jamais. C'est à IBK de comprendre où est la vérité et à Karim Keita d’arrêter de se comporter en bambin ! Djinè n’est pas pour le Mali, juste pour sa poche, des malades opportunistes ! Sinon des cancers sociaux !".

 L'auditeur était vraiment en rage. De bonnes raisons, car cette dame, au micro de Boukary Daou, du journal Le Républicain disait péremptoirement ceci à la question : Etes-vous prête à dépasser les contingences pour composer avec le RPM ou participer à la majorité présidentielle ?
"Je suis toujours Fatoumata Sako du PDES et mon Parti est toujours membre de l’Opposition Républicaine et Démocratique. Nous sommes un Parti assumé, qui a résisté au Tsunami, nous avons été victimes d’ostracisme, nous le sommes encore, et nous voulons juste qu’on nous respecte. Il y va de la cohésion au sein de l’Opposition".

Pouf !!!! Le Tsunami de la faim avait passé par là ! Pour celle qui était dans l’ombre d’ATT, opposante déclarée à IBK et femme engagée contre le régime du RPM, la troisième personnalité du Parti pour le Développement Économique et Social (PDES), après avoir passée par le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR), démontrera en réalité, qu'elle n'avait aucun poids politique, car battue aux Législatives de 2013 en Commune 1 dès le premier tour !

ABBA ALOUSSEINI MAÏGA

Plus bluffeur que cet Abba Alousseini Maiga, il faut lui décerner une médaille olympique. 

Sous les apparats d'un costume ou d'un bazin pour mieux manipuler, l'ancien membre de l'AEEM joue son jeu hypocrite pour se faire une place au soleil, mais sa vilenie politique a eu raison de lui en le faisant disparaître de la scène. Pour le plus grand bien de la morale. 

Le gars clamait ceci : "Ou le Président Ibrahim Boubacar Keita s'assume et prend les choses en main, ou c'est le chaos ! Les Maliens souffrent d'insécurité, de problème d'eau potable, meurent dans nos hôpitaux, faute de soins et une chose paraît évidente : la fuite en avant du gouvernement  Un ami m'a dit hier que le président ne se préoccupe pas de ces questions, car lui il se soigne en France".

Lui-même finira par s'allier à IBK ! Et de quelle manière ?

Monsieur Doublé 2018. Sa trouvaille, Association Doublé 2018, lui permet de jouer dans un Collectif d'Associations pour le soutien de IBK à l'élection présidentielle de 2018, devenant le porte parole et dribblant son parti, les FARE ANKA WULI ainsi que l'opposition républicaine. 

Il a l'outrecuidance de publier les résultats qui en sont issus et narguent ses anciens amis : "Le candidat IBK est arrivé largement en tête du premier tour avec 1.333.813 voix sur 3.201.461 votants, soit 41,42 % des suffrages. Loin et devant le candidat de la coalition pour le changement et l’alternance, Soumaïla Cissé qui ne récolte que 573,111 voix, soit 17,80 %. Nous invitons, pour le second tour, les candidats n’ayant pas été admis au deuxième tour de bien vouloir rejoindre notre dynamique de continuité pour appuyer les efforts de reconstruction du Mali engagés par les autorités".

CHEICK OUMAR GADJIGO DIT LE CHAT & HAMADY SANGARE DIT ZIÉ

Ce sont les spécialistes de l'initiative machin Convergence des Forces Républicaines (CFR) alors que l'EPM (Ensemble Pour le Mali), majorité présidentielle n'avait aucun souci de division, mais le zèle de petits arrivistes qui voulaient noyer leurs défaites électorales de proximité et se faire annoncer au Prince du jour est passé par là. 

Seulement, 2 mois après, leur poisse a eu raison de Ibrahim Boubacar Keita et la CFR a oublié, depuis peu, que les institutions républicaines sont toujours en mal dans ce pays ! Si tant est que cette plateforme a vu jour pour la stabilité de celles-ci, avec comme devise, ironie du sort aujourd'hui : «Servons le Mali avec loyauté, dévouement et patriotisme».

Au Présidium, Cheick Oumar Gadjigo dit le Chat, Coordinateur Général, Hamady Sangaré dit Zié la solution et d'autres bien sûr.

Et pourtant, 6 mois avant de se mouiller dans un soutien à IBK et son régime, "le nouvel homme qui peut changer les choses dans ce pays" arrive, selon ses ecrivassiers, pour ce qui est de celui qui porte en réalité le surnom du Shah d'Iran, Cheick Oumar Gadjigo. 

Une nouvelle ère plane sur l'Assemblée Nationale Malienne, avec le siège qui sera occupé par lui, diront ces derniers, le voyant déjà Député de la Commune 3 du District de Bamako.

Quand à Zié né Hamady Sangare, lui sa trouvaille c'est Mali IBK 2018. Il a attesté devant les maliens et ses militants de la Commune 4 de Bamako que le bilan de IBK (2013-2018) ne souffre d'aucune contestation, qu'il est très édifiant et très bon.

Lui-même, les communards de Lafiabougou, Hamdallaye, Sebenikoro et consorts lui infligent une sévère correction, lors des législatives, en lui faisant faire retourner à ses chères études politiques. Du moins à ses activités commerciales, car le natif de Nara est un Opérateur Economique dans les Bâtiments et Travaux Politiques, se disant actif en présidant l’Association Jeunesse et Alternance et refusant d'être indifférent de la chose politique car "je sais tout ce que le Président IBK a fait pour le Mali, un pays qu’il a trouvé en lambeau en 2013. Et la façon dont il a relevé les institutions, ça n’a pas été facile. Je savais que tout ce qu’on disait de lui n’était pas fondé. Il fallait que des patriotes se lèvent pour donner de la voix, pour défendre la vérité. Et aujourd’hui, dans le vif des élections, son bilan me paraît très édifiant par rapport à tout ce qu’il a fait et qu’on a dû cacher. C’est comme ça que je me suis levé et me suis battu pour cela. Il faut que je continue parce que je veux une stabilité dans ce pays. Je n’ai pas besoin des perturbateurs, des opportunistes, des arrivistes qui veulent coûte que coûte venir au pouvoir. Je n’ai rien contre l’Opposition, qui n’est d’ailleurs pas mon souci. Mon souci, c’est que notre choix pour IBK en 2018 n’est pas fortuit. On sait tout ce qu’il a fait comme œuvre de pacification du nord du pays. Notre armée est requinquée. Aujourd’hui, nous dormons en paix quand bien même qu’il y a des difficultés. Le contexte géopolitique est très difficile. Le problème peut exister dans un Etat, mais, est-ce qu’il faut tout ramener à la  seule responsabilité du Chef de l’Etat ? Non. La question est plutôt de savoir est-ce qu’on l’accompagne réellement. Il faut que des voix se lèvent pour appeler à l’esprit de justice et d’équité, pour défendre ceux qu’on veut attaquer à tort mais qui ont tout donné à ce pays. Sinon, nous n’aurons jamais de martyrs. Il ne faudrait pas que ceux qui sont censés être nos martyrs deviennent nos bourreaux". 

On avait donc l'impression de vivre dans deux pays différents mais malheureusement Zié est devenu une carpe au moment où IBK et les institutions avaient besoin de lui.

Moutta

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