L'ex Directrice Nationale de la Formation Professionnelle va souffrir, durant son passage gouvernemental, de ce cliché : l'épouse d'un bidasse, la femme du Général Dahirou Dembélé, un des militaires qui ont mis un frein au processus démocratique du pays, en 2012, et que le régime issu, après la transition, les a payé en monnaie de singe, dans l'affaire dite des Bérets Rouges, qui n'a pas connu de débat de fond, malgré son épilogue.

Savez vous que dans la répartition des services rattachés et organismes personnalisés entre les ministères et la Primature, le département des affaires religieuses, du culte et des coutumes n'a que la portion congrue ?

Longtemps dans la protection de hautes personnalités, comme Alpha Oumar Konare et Amadou Toumani Toure !

C'est l'histoire d'un conte de fée.

Que dire d'une cadre malienne qui, avant même d'être nommée Ministre de la République, était auréolée de tous les préjugés favorables dans son domaine : la Caisse Malienne de Sécurité Sociale ?

Il peut se susciter quelques récriminations de voir le retour d'un ancien Ministre du régime déchu de IBK au Gouvernement actuel, pour reprendre son ancien département en main !

Le Ministère de l'Education Nationale au Mali, c'est la bagatelle de 29,15 % du budget national, soit presque le 1/3 des 2 155 milliards de FCFA votés, par exemple, pour l'année 2021 !

Dans moins de 10 jours, si Dieu le veut, Mossa Ag Attaher réussira un grand coup !

Andogoly Guindo, c'est l'homme de l'ombre qu'on remet au soleil (au grand jour), l'ouvrier qui se transforme en maçon et qui est au pied du mur !

20ème Ministre, au rang protocolaire, cet élément du Mouvement Arabe Armé (MAA) doit uniquement sa place à la position officielle de la CMA (Coordination des Mouvements Armés) d'entrer dans un Gouvernement du Mali depuis Octobre 2020.

De mémoire d'histoire contemporaine et dans l'exécutif au Mali, les corps de ce métier (magistrats, avocats et assimilés) qui ont réussi à tirer vers le haut le département de la justice, se comptent au bout des doigts ; qui ont réussi les simples défis d'un département dédié à l'impunité, à la lutte contre la corruption et à une bonne distribution de la justice ne courent pas aujourd'hui dans la rue !

La principale plaie du Gouvernement de Choguel Maiga va demeurer ce portefeuille mal distribué.

Le Colonel Major Ismaël Wague a vraisemblablement des soucis.

Homme effacé et peu prolixe dans la parole, il aura cristallisé, pourtant, sur lui beaucoup de parlottes, entre les 2 putschs militaires que notre pays a connus, en moins de 9 mois !

Ceux qui ont réellement fredonné la chanson "Je t'aime, moi non plus" de Serge Gainsbourg et de Jane Birkin, où de là, l'expression ci-dessus, est partie en 1969, maîtrisent bien ce langage courant.

Sorti publiquement de sa "cachette à l'intérieur du pays ", une première fois dans le Mandé, voilà l'ancien Premier Ministre du Mali, dans l'Hexagone, pour s'adresser aux maliens, via un marketing communication, qui va difficilement faire mouche, pour un jeune cadre qui s'est beaucoup brûlé les doigts dans la gestion des affaires de l'Etat.

De la session de la CEDEAO, avec sa litanie de recommandations, celle qui soulève plus d'attention est relative à la suspension de notre pays des instances de la CEDEAO, mais exige bien d'explications, pour les profanes, afin d'être rassurés.

La transition malienne vient de bénéficier presque d'un blanc-seing de la CEDEAO pour nous permettre d'aller au travail rapidement, car le temps imparti à lui offert (27 Février 2022) nous est vraiment compté et éviter toute tergiversations si on veut se comparer au Tchad (pour justifier notre Coup d'Etat et incapable de faire comme lui dans la promptitude à mettre en place les organes vitaux de la transition et se mettre au boulot important qui attend).