Au seuil de cette double confrontation qui opposera notre sélection nationale, soit au Sénégal, l'Algerie, le Maroc, le Nigeria ou à la Tunisie, le coach Magassouba qui sait qu'il peut entrer dans l'histoire du football malien rassure les fans.

Il respecte tous ses adversaires potentiels mais ne craint aucun. Ce qui augure d'une bonne perspective pour les Aigles du Mali dans cette aventure de Qatar 2022. Il est à notre micro.

« Nous voulons aller en Coupe du Monde. Comment peut-on craindre un adversaire ? Jamais de la vie. Nous les respectons tous.

Nous craignons l'injustice qui se développe souvent dans le football africain et au silence de nos dirigeants. À ce niveau de la compétition, nous possédons nos armes ; et sur le terrain, nous avons notre potentialité pour aller loin. 

Et nous n'avions jamais cultivé auprès des enfants cette façon de se faire peur. Nous espérons jouer devant notre public, en pensant qu'une oreille attentive sera faite à la tenue de la pelouse qui présente quelques inquiétudes.

Elle est faite trop d'argile, trop lourde et trop résistante. Nous perdons, après chaque match dessus, deux ou trois joueurs sur blessure (c'est le cas de Amadou Haidara et de Moussa Djenepo avant le match de la Namibie). 

La pelouse actuelle freine l'élan des joueurs et nous espérons qu'elle soit refaite ; il suffit d'en acheter et d'en poser dans un délai de 2 mois maximum.

Aussi, il serait bon que l'encadrement ne soit pas exposé psychologiquement aux adversaires ce jour là, en leur prouvant dans leur for intérieur qu'il ont devant eux des officiels démotivés qui ne sont même pas payés à la tâche. 

En clair, tous ces ingrédients entrent en compte pour réussir la campagne de Qatar 2022 sinon les Aigles du Mali ne craignent personne. »

Propos receuillis par Moutta