Revenu bredouille du FESPACO 2019, alors qu’il détient 3 titres d'Etalon du Yennenga, le Mali a voulu enfoui les récriminations et créé la sensation, à travers IBK, pour annoncer la libération de 6 milliards de F CFA au profit du cinéma de notre pays.

IBK, Champion d’Afrique d'un machin culturel et qui s'en gargarisait, IBK donc qui revenait aussi de Ouagadougou et son mannequin de Ministre de la Culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo se sont hatés à lancer un Projet de Loi pour le financement du cinéma malien, aussitôt voté par les députés dans la mi 2019.

En grandes pompes, le Centre International de Conférence de Bamako abritera, du 12 ou 13 Novembre 2019, un Colloque sur la problématique du financement du cinéma dont  le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique du Mali (FAIC) sera l'épicentre (il a même son siège désert à Magnambougou).

Dans son discours ce jour-là, Yaya Sangaré, Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement, indiquera que l’Etat a mis à la disposition du cinéma malien un budget de 6 milliards de CFA pour sa promotion. 

Depuis, personne ne sait où se trouve ce montant. 

Et la berezina reçue le mois dernier au Faso, lors de la 27eme Édition du FESPACO, a fait écho et rappeler à bien de maliens qui a fait main basse sur ce faramineux montant ; au point où, non seulement, pour la première fois, le Mali n'a même pas eu un film en compétition pour l'Etalon d'Or du Yennenga, mais aussi, sur plus de 200 prix, d'une trentaine de catégories, il n'y a qu'un film d'étudiant qui a glané un trophée, dans la catégorie Films d'écoles de cinéma ; et même là...........le Président du Jury des Films d'Ecoles du Cinéma est un........malien !

Si, d'aucuns au département du Ministère de la Culture n'ont pas le courage de dire que IBK et Ramatoulaye ont bluffé les maliens, en faisant de la propagande, car un franc de ce montant n'a jamais été libéré, certains détracteurs de la ministre la mette en accusation pour justifier que le montant a servi à autre chose.

Tout ce qu'on sait par exemple, c'est que le seul film malien (une production de l'Etat malien à travers le CNCM), qui était dans la liste de la présélection, à savoir"CHEYTAN", a traîné pour être fini, au moins 4 ans, avec 3 Directeurs Généraux (Ouane, Diabate et Souaré) ; et sa projection à Ouagadougou dans la catégorie Panorama, a démontré aux spectateurs, vers la fin, un colmatage qui ne dit pas son nom.

Moutta