Sous la carapace d'un poids physique qu'il porte à peine, se cache un des plus mauvais gestionnaires que l'office riz segou a eu.

Salif Sangaré a fait de cette structure agricole de submersion contrôlée une pâle entreprise, où les casiers agricoles sont d'un rendement de production exécrable, à cause du mauvais calendrier agricole, des entretiens de façade (tributaires d'une pluviométrie aléatoire) et un appui conseil où l'on remarque des agents démotivés. 

Il faut donc craindre une profonde restructuration à l'Office Riz Ségou qui risque de se déboucher, comme en 1994, à une compression, tant le management est de piètre qualité, les productions agricoles dérisoires, malgré la subvention de l'Etat malien en intrants agricoles.

Ce qui va opposer au Pôle Economique de Bamako, et très bientôt, le DG Salif Sangaré et les exploitants agricoles du Casier Rizicole de Farako est symptomatique de ces remarques.

L'Etat malien a subventionné l'Office Riz Ségou pour le curage du Canal Principal de Farako pour booster la campagne agricole dernière dans la zone. Des 5 lots qui constituaient le marché octroyé à une entreprise, 2 n'ont jamais été réalisés ; et le montant qui avoisine presque les 80 millions n'arrive pas à se justifier.

Volatilisé. Non. Peut-être détourné ? Oui, selon les fautifs même de la Direction Générale de l'Office Riz Ségou qui parlent de détournement d'objectifs, comme si on peut changer les règles d'un marché public en pleine passation ! Le délit intact.

Or, leur couleuvre qui n'arrive pas à être avalée se trouve au niveau de la signature de l'Attestation du Service Fait. Le Chef de Zone de Farako refuse d'apposer sa signature sur un document d'un double marché fictif. 

La pression du DG Salif Sangaré n'y fit rien. Les bénéficiaires de Farako n'ont que la justice pour se pourvoir et demander réparation. 

Le porte parole, Kariba Tangara vient de saisir par courrier le Procureur du Pôle Économique et Financier de Bamako. Le courrier remis au Parquet Financier dont on détient une copie est révoltant contre de véreux cadres fonctionnaires maliens qui font fortune sur le dos de pauvres paysans dont la terre se trouve être la seule subsistance.

Moutta