BOUBACAR BANFA DIARRA (UM RDA) : LA LOCOMOTIVE DU PARTI

08 aoû 2021 - 22:12

35 hivernages seulement, et voilà Banfa (son petit surnom du Mandé) qui se remarque dans le plus vieux parti du Mali (3/4 de siècle), à savoir le RDA.

" C'est un jeune qui a gradué tout les échelons en politique, et a dédié sa carrière politique, exclusivement, au RDA, depuis son enfance. Il est l'homme qui a travaillé avec Bocar Moussa Diarra, Président du parti, d'arrache pied, pour implanter le parti sur l'ensemble des localités..." nous atteste un de ses compagnons qui l'a énormément côtoyé en politique. 

D'où lui vient donc ce virus politique, à un si jeune âge ? " J'ai fait ce choix, parce que la force de mes convictions et mon tempérament m'y ont naturellement poussé. Mais aussi par plaisir : j'aime participer aux décisions et mener des projets. Je ne prétends donc pas faire de la politique par pur plaisir, mais parce que c'est utile à la collectivité, du moins je l'espère et agréable" nous répond, Boubacar Diarra qui s'est forgé, personnellement, son rang politique,  grâce à l'électorat qu'il draine, en devenant aujourd'hu,i 2ème Vice-Président du Bureau National des Jeunes UM-RDA Faso Jigi et 1er Adjoint au Maire de la Commune Rurale du Mandé. 

Banfa est donc considéré, dans le parti UM RDA, comme un véritable combattant qui adore le terrain. Natif de la capitale nationale, Bamako, il fait rarement un mois sans y être dans un village de la Commune du Mandé, pendant que la Sous Section de Kanadjiguila (Bamako) a tenu à lui faire confiance, en l'élisant Secrétaire Général, témoigne un autre de ses compagnons qui s'étonne du rythme soutenu qu'il emploie pour lier exercice professionnel (il est patron de sa Société) et exercice politique sous nos cieux. 

C'est que le démocrate socialiste, fils spirituel de Modibo Keita son modèle naturellement, trouve juste que ce sont ces seules vertus qui puissent lui servir comme tremplin, afin d'atteindre son but en politique, en dépit de la crise de confiance instaurée, aujourd'hui, entre le peuple malien et ses politiques. 

Lui Banfa, fils du RDA, parti tombé longtemps en disgrâce en 1968 par les militaires, trouve, l'origine de cet désamour, là : "L’armée exerce une influence jamais démentie sur la politique malienne, depuis le putsch de 1968. En d'autre terme, depuis le19 novembre 1968, l'armée a investi la sphère politique malienne pour ne plus la quitter. Depuis, le Mali a connu trois autres coups d'État militaires (1991, 2012, 2020). Les Hommes ne font pas la politique  par conviction, mais plutôt pour des postes ou utilisent la politique pour s'enrichir. Il faut limiter le nombre de partis politiques, exiger la formation des militants à chaque parti politique...."

Mamadou Banfa Diarra peut paraître une hirondelle qui fait le printemps, car l'UM RDA décolle difficilement. Peut-être, en cause, la ligne rigide du parti, qui a toujours en souvenir les vertus de ses pères fondateurs. Cependant, Banfa, à son âge et face à ses prouesses politiques dans le parti, paraît bien une locomotive.

Il ne se fait guère d'illusions que le combat politique se gagne sur le terrain de la proximité, en contact avec les populations et en prenant en compte leurs aspirations. C'est pourquoi, le patron de sa société de construction et d'aménagement se bat toujours sur comment apporter du baume à ses mandants et incite régulièrement les gouvernants à rendre une justice équitable pour les populations, populations dont il connait au bout des droits leurs préoccupations, car si la justice va dans un pays, tout va bien : " L'indépendance du juge n'est pas le texte. Mais dans la valeur morale du magistrat lui-même, dans sa probité, dans sa compétence, dans sa conscience professionnelle. Il cesse vraiment d'être libre et indépendant, le jour où il prend l'argent de la corruption. Nous avons un peuple admirable, capable d'accepter tous les sacrifices, pourvu que ceux-ci soient équitablement répartis. Ce qui peut le décourager, le démobiliser, le révolter, c'est l'injustice. Faites donc en sorte que tous ceux qui sortiront de nos palais de justice, après une sentence, disent : justice a été rendue",  est l'écho interprété par un jeune politique, lié comme un aimant, au peuple, qu'il aime à faire sienne sa préoccupation quotidienne.

Moustaph Maiga

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