Si vous aviez voulu connaître dans la blogosphère, une jeune activiste reconnue dans ce qu'elle a fait d'admirable, aimant défier les interdits, testant toutes ses limites possibles et affichant un envieux background, attardez vous sur Lalaissa Maiga !

L'enfant de Bourem, qui évolue désormais dans les ONG, en y apportant son expérience exceptionnelle de la gestion en mode bonne gouvernance des associations, sa capacité à contribuer au changement de comportement social et au développement communautaire participatif, est parmi ceux qui ont ouvert la voie au rayonnement de la communication digitale au Mali. 

Lalaissa Maiga, un brin de caractère intuitif, qui sait s'affirmer partout où elle a passé (écoles, associations,  ONG) surfe sur des valeurs comme la volonté, la générosité et la persévérance pour réussir tous ses objectifs.

Un peu en retrait de la passion (l'écriture) qui lui a fait faire porter la voix d'autres couches à travers le digital (à cause de ses nouvelles responsabilités exigeant de la réserve), Lalaissa Maiga a contribué a faire repousser les limites du possible dans l'animation du leadership féminin et la défense des droits humains tout court. 

Son blog respirait l'engagement citoyen ; et le fait d'être animé par une femme lui fait acquérir une plus-value, ses lecteurs attestant que l'auteure est assez proche des couches rurales et des situations défavorisées pour rendre compte et plaider leurs causes.

« J'aime traiter le leadership féminin dans mon blog, la justice du genre, l'autonomisation des jeunes et le développement personnel entre autres, tout en mettant la lumière sur les avancées, les défis et la valeur ajoutée de chacune de ces couches. Etre une Femme bloggeuse apporte énormément dans le combat que je mène, c'est un travail qui permet de créer la différence à travers les thèmes abordés, mettre sur la scène des personnes avec lesquelles je travaille en milieu rural mais aussi parler de mes activités, me faire connaître et avoir des opportunités. En écrivant, je parviens à porter la voix d'autres personnes à travers le digital, mais surtout de côtoyer d'autres personnes passionnées par l'écriture ».

C'est donc tout un programme pour une jeune dame spécialiste déjà dans la gestion des ressources humaines, de la prévention des conflits, des problèmes environnementaux....qui a passé par l'AGETIPE, MERCY CORPS, l'USAID et dont les facettes profondes lui permettent aujourd'hui d'apporter son expertise à OXFAM, cette ONG Britannique où elle joue le rôle d'analyste justice genre et protection. 

Lalaissa Maiga a donc beaucoup de cordes à son arc, pour faire déteindre son combat digital d'hier sur la vie professionnelle et communautaire d'aujourd'hui qu'elle entreprend. Une situation qui l'intime, chaque fois, à se dire qu'il faut toujours profiter de chaque instant de la vie, comme si c'était le dernier, car argumente- t-elle, « cette citation a d'autant plus gagné en valeur pour moi depuis le décès de  mon papa (Paix à son âme) ».

  Lauréate de plusieurs prix (Yali Tech Camp, Millénium Woman BCIM, Francophonie Données Ouvertes et les Universités d'Eté du Faso en Droits Humains), Lalaissa Maiga a un faible pour le Président des Africtivistes, Cheick Fall et sa compatriote Sadya Touré. 

Moutta

L'ŒIL DE TADINA SUR LALAISSA MAIGA 

« Lalaissa Maïga est une autre pionnière du bloging. Elle est l'une des porte-drapeau du Mali au sommet des Africtivistes qui réunit la crème des Web activistes. Malgré les contraintes professionnelles liées aux charges qui sont les siennes, elle trouve du temps pour animer son blog et défendre la cause des femmes ».